jeudi 5 février 2009

Touché par la crise et le protectionnisme américain...

On savait que c'était la crise. On savait que la société qui nous emploie gagnait moins d'argent... mais on était loin de se douter de ce qui nous attendais...

Capital Group, l'un des plus grands organismes de gestion d'investissement au monde, va licencier une centaine d'informaticiens à Genève. Le groupe américain emploie actuellement 350 collaborateurs dans le canton où il est présent depuis 1962.

"L'évolution des marchés boursiers a inévitablement engendré une baisse des montants gérés", a communiqué mardi Capital International. En Europe, au dernier trimestre, ceux-ci ont baissé de 45 à 36 milliards de dollars.

Comme d'autres entreprises, le groupe a dû reconsidérer sa stratégie de développement, en particulier dans le domaine informatique. Sur un effectif global de 9000 collaborateurs, le groupe en mobilise plus de 2000 dans ses projets informatiques, tant en Europe qu'aux États-Unis.

Recentrage sur les États-Unis

Après une analyse menée depuis l'été dernier, Capital Group a décidé de recentrer la totalité de ses développements informatiques aux Etats-Unis. Cette concentration implique le licenciement de 170 informaticiens européens, dont 90 à Genève, auxquels s'ajoutent une quinzaine de postes dans les structures de support.

Des indemnités de départ son prévues. Les personnes licenciées pourront aussi bénéficier du soutien de spécialistes du reclassement. "Nous pensons que les compétences de nos informaticiens dans un domaine porteur, où règne une certaine pénurie, leur permettront de retrouver rapidement un emploi", relève François Note, directeur des ressources humaines pour l'Europe.

Les équipes de gestion d'actifs et d'analyse ne sont pas affectées par ce recentrage stratégique. Ces mesures ont été annoncées mardi matin aux employés de Capital International. Elles ont été révélées également mardi par le quotidien Le Temps.

Mardi matin, nos dirigeants ont réunis tous les informaticiens à Genève et à Londres pour leur annoncer qu'ils ont décidé de transférer la plupart des services informatique aux Etats-Unis.

Il me reste encore jusqu'à la fin de l'année plus ou moins pour trouver un nouvel emploi... Mais je suis confiant...

Dommage ! C'était vraiment une bonne boîte et un super département...
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