Et dire qu'à l'origine c'était le jardin de Marie de Hongrie !
Le printemps est vraiment la saison idéale pour se balader dans le parc, même si il y aura beaucoup plus de fleurs d'ici quelque semaines !
Le parc est aussi un véritable musée de sculptures en plein air. Quelques grands artistes belges du 19e s’y trouvent représentés: Jef Lambeaux, Godefroid Devreese, Constantin Meunier et Victor Rousseau. Le chef d’oeuvre incontestable de cette collection est le groupe Les Bourgeois de Calais d’Auguste Rodin, l’un des quatre exemplaires coulés du vivant de l’artiste.
L’origine du parc de Mariemont remonte au 16e siècle lorsque Marie de Hongrie, soeur de Charles Quint et gouvernante générale des Pays-Bas, se fait aménager un domaine de chasse à proximité de son palais de Binche. En 1548, des jardins à l’italienne sont plantés aux pieds d’un pavillon construit par J. Dubroeucq. Mariemont devenu résidence de chasse des gouverneurs des Pays-Bas le restera jusqu’à la fin de l’ancien régime. Au 17e siècle les jardins sont redessinés sur le modèle de ceux d’Aranjuez à la demande de l’archiduchesse Isabelle. Les hôtes princiers et royaux s’y succèdent comme Marie de Médicis et Louis XIV propriétaire du domaine de 1668 à 1678. Au 18e siècle Charles de Lorraine rasera l’ancien château et les jardins renaissance. A la place s’édifie une construction de style classique et des parterres à la française sur des plans de l’architecte L. Dewez. Ils se situent à la lisière d’un massif boisé de 2 000 ha, sillonné d’allées cavalières et garni de fabriques. En 1794 cet ensemble disparaîtra dans la tourmente révolutionnaire.
Le soir, c'est vers la jolie ville de Verviers que Nath et moi nous dirigeons. Et en particulier vers la mythique salle de concert 'Le Spirit Of 66' pour écouter et voir le groupe de rock progressif allemand : RPWL !
Au fil des albums, RPWL s'éloigne de son modèle géniteur PINK FLOYD pour gagner l'énergie plus actuelle d'un PORCUPINE TREE. Si le groupe allemand n'est pas le plus excitant de la scène progressiste moderne, il n'en reste pas moins solide et non dénué d'intérêt. Avec "The RPWL Experience", il parvient même à faire coup double : balancer des titres mélodiques à souhait tout en restant dans la continuité des turpitudes d'usage. Dès le morceau "Silenced", on retrouve donc les tics habituels d'un Steven Wilson qui alterne grain et calme, flirtant avec le mastodonte Stupid Dream dont il ne suit que les traces ; voici déjà une belle promesse pour la suite. Et celle-ci ressemble à un enchainement de mélodies bien troussées ("Breathe In, Breathe Out", "Where Can I Go?") où se mêle également quelques influences COLDPLAY ("Turn Back the Clock" et sa belle introduction acoustique). On sera moins enthousiaste sur les réminsicences ASIA ("Masters of War"), le commun "Watch Myself" ou le trop long "talk to the river" dont la seconde partie sombre et dissonante n'apporte pas grand-chose. Evidemment, le titre qui fera beaucoup parler de lui par sa brûlure au second degré donne le la dès son titre, annonciateur d'abstraction rigolarde : "This is not a Prog Song", une ballade relax bien torchée, loin des farandoles extatiques d'un genre dont ils n'ont pas fini de diviser les amateurs. Un beau numéro d'équilibriste.
C'est l'occasion de revoir mon pote Guy..
Vivement la convention Progresiste en octobre !!!
Ci dessous des vidéos du concert...
Et le diaporama, sur une musique de RPWL bien entendu ;-)
Le lendemain midi c'est avec mes amis que j'avais rendez-vous... malheureusement, je n'avais pas pris mon appareil photos :-( Mais je tiens à remercier tous ceux qui on fait le déplacement pour prendre un verre et manger un bout avec moi...Ca m'a fait vraiment énormement plaisir de vous revoir ! Et encore toute mes félicitations à Lau2 et PP ;-)
Un merci tout particulier à Ben pour m'avoir raccompagné à l'aéroport...
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